PETER PAN, où le petit garçon qui haïssait les mères (Création 2009)
"Peter Pan ou le garçon qui ne voulait pas grandir est une pièce pour enfants et pour ceux qui autrefois l'ont été, écrite par un auteur qui entend rester enfant; Tout au long de notre enfance, nous prétendons tous les jours être des pirates ou des peaux-rouges ou des mamans, et toutes les nuits, nous rêvons encore de ces mêmes rôles; Mais il y a surtout une étrange et magique demie-heure, entre le jour ou la nuit, entre la veille et le sommeil, quand l'enfant, les yeux grands ouverts dans son lit, voit le jeu et le rêve se fondre en un. Un monde de l'imagination devenue réalité. C'est cette demi-heure que la pièce tente de recréer." James Matthew Barrie
Mise en scène : Alexis Moati Dramaturgie : Stratis Vouyoucas Scènographie et costumes : Thibault Vancraenenbroeck Lumière : Nicolas Le Bodic Avec : Fanny Avram, Lena Chambouleyron, Carole Costantini, Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Charles-Éric Petit Coproduction : Théâtre du Gymnase/ Théâtre Massalia
LE MALADE IMAGINAIRE
Carole Costantini
Le Malade Imaginaire
L’idée de départ était de se poser de fortes contraintes afin de se mettre quasiment dans l’impossibilité de jouer la pièce (12 personnages pour 4 acteurs) pour que trouver avec le public une interaction permanente.
Nous avons donc construit un dispositif et non un décor. Nous évoluons dans un espace tracé au sol de 6 mètres sur 5 mètres. Nous travaillons avec 8 chaises et 2 fauteuils et une chaise roulante. Nous projetons sur un écran le début des scènes que l’on joue. Toute la régie du spectacle (lumière son et vidéo ) est gérée par les acteurs. Les personnages sont repérés par un système de marquage.
Nous cherchons par cette forme radicale à nous éloigner de tous les artifices de l’illusion du théâtre pour nous centrer sur la langue.
Mise en scène : Alexis Moati & Pierre Laneyrie Avec : Pierre Laneyrie, Sophie Delage, Alexis Moati, Carole Costantini Coproduction : Cie Vol Plané/ Théâtre de La Calade
UN FILS DE NOTRE TEMPS
création 2009
UN FILS DE NOTRE TEMPS
Dernier texte d'Ödon von Horvath qu'un mort insolite devait faucher à Paris en 1938, ce texte nous éclaire par son extraordinaire perspicacité, dépeignant le glissement de la société allemande de la république de Weimar vers le nazisme et le troisième Reich.
Pourtant l'auteur ne cite aucun lieux, aucun pays, il ne nomme même pas son personnage principal, cela donne à ce texte une immédiateté, une actualité et une universalité.
La question n'est pas la montée du nazisme mais bien plus l'incapacité d'un jeune homme à se définir, à l'intérieur d'une société qui ne semble plus offrir d'avenir.